La face cachée de l’iceberg : mentalité africaine
Quand on parle de l’Afrique, il y a des mots qui nous viennent tout de suite à l’esprit : guerre, corruption, tribalisme, maladies, famine, rebelles… Mais lorsqu’on regarde de plus près, on remarque que tous ces maux ne sont que les conséquences de causes plus profondes, ils ne sont que la face visible de l’iceberg, la partie la moins importante. Qu’en est-il alors de la face cachée ?
Cette dernière est constituée de choses qu’on croirait banales. Choses que je vais illustrer par des exemples :
- Lorsqu’un fils demande à son père de lui acheter un vélo et que celui-ci lui répond : « Quand j’avais ton âge je me déplaçais à pied donc toi aussi tu vas faire de même ! »
- Lorsque quelqu’un décide d’apprendre quelque chose ou entreprend quelque chose de nouveau, qu’il échoue et qu’il entend dire : « Tu ne sais pas faire mais tu veux faire » ou « Tu penses que les gens n’ont pas pensé à ça avant toi ? » ou encore « Tu es né quand pour changer ce qu’il y avait depuis là ?! »
- Lorsqu’une mère dit à sa fille : « Tu n’es même pas capable de m’amener de l’argent à la maison. Tu me sers à quoi même ?! »
Vous remarquez que les exemples que j’ai cités portent sur l’individu et non une nation ou un continent. L’Afrique est malade tout simplement parce que chaque Africain est malade. Le principal problème est la mentalité africaine. Un mauvais arbre ne peut produire de bons fruits, de même l’Africain avec une mauvaise mentalité ne peut développer l’Afrique. Ceux qui se prétendent leaders et qui ne le sont pas, érigent des monuments un peu partout à défaut de bâtir des hommes.
Que celui qui veut bâtir une maison, pense d’abord à bâtir ceux qui vont habiter la maison. Parce que s’il ne le fait pas : certains vont s’entre-tuer pour s’approprier la maison, d’autres habiteront la maison mais n’en prendront pas soin, d’autres encore voudront vendre la maison.
Les leaders africains doivent s’investir plus dans l’éducation (familiale et scolaire) des jeunes enfants car la force d’un peuple se trouve dans les générations. Quand je parle d’éducation, je ne parle pas du système éducatif de l’époque coloniale que nous avons gardé jusqu’à présent et qui a fait ses preuves ; je parle d’un système éducatif nouveau, adapté aux réalités actuelles et qui est fondé sur le développement personnel.
Il est vrai que changer les mentalités demande énormément d’effort mais cela reste possible.
J’adresse ce message à tous ceux qui veulent d’un lendemain meilleur pour l’Afrique, qu’ils prennent conscience de la face cachée de l’iceberg et qu’ils luttent pour couper le mal à la racine.
Merci de m’avoir lu.
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